- Enseignant: Dr. Akory AG IKNANE (INRSP, Mali )
- Date et heure du cours: jeudi 18 décembre 2008 à 9h TU
- Lien pour accéder au cours: http://www.dudal.net/dudal/apps/jws/uiclient?/raft/mali/20081218_0900
Objectifs :
Resumé :
La carence en fer est la carence la plus répandue dans le monde. Deux milliards cent cinquante millions de personnes sont concernées, soit 1/3 de la population mondiale. Les enfants moins de 5 ans et la femme enceinte sont les plus touchés dont la majorité se trouve dans les pays en voie de développement. La carence en fer pose plusieurs problématiques :
- sa prévalence élevée malgré plusieurs décennies de lutte
- sa symptomatologie polymorphe et les signes peu spécifiques
- Il n’y a pas de bon indicateur fiable et précoce
- Les indicateurs ne sont pas accessibles surtout dans les pays en voie de développement
- Les résultats après traitement sont souvent décevants
Ces différents problèmes nous amènent à proposer une nouvelle attitude consistant essentiellement à promouvoir la prévention. Pour une meilleure efficacité, la prévention de la carence martiale nécessite une bonne connaissance des bases épidémiologiques, physiopathologiques, cliniques et thérapeutiques.
Cet atelier est organisé par l'OMS en collaboration avec le RAFT à l'occasion du Forum Ministériel Mondial sur la Recherche pour la Santé à l'hôtel Sofitel Laico, Bamako, Mali
Objectif de l'atelier :
Acceuil et introduction
Conférences
Résumé:
L’Ulcère de Buruli est une maladie infectieuse causée par une mycobactérie dénommée Mycobacterium Ulcerans. Cet agent causal est de la même famille que les bactéries responsables de la Tuberculose et de la Lèpre.L’histoire de cette maladie remonterait au 19e siècle. En effet, dès 1897 Sir ALBERT COOK, médecin britannique travaillant dans un hôpital de Kampala (Ouganda) décrit des ulcères évocateurs de l’Ulcère de Buruli (il n’y a pas de confirmation de cas).
La propagation de l’endémie est due aux modifications de l’environnement : la création de plan d’eau pour des besoins agricoles ou électriques, la déforestation, la riziculture irriguée.
Actuellement, les pays le plus touchés sont : la Côte d’Ivoire, le Benin, le Ghana.
La maladie atteint surtout les enfants entre zéro (0) et quinze (15) ans et se localise préférentiellement aux membres.
Le dépistage est généralement tardif ce qui explique les nombreuses séquelles fonctionnelles qui résultent de la maladie.
En Côte d’ivoire, plus de 2000 nouveaux cas sont régulièrement dépistés chaque année.
Le But du traitement est triple :
Les moyens sont le traitement médical (antibiotiques); la chirurgie; la rééducation
La lutte contre l’Ulcère de Buruli se fait selon plusieurs axes stratégiques :
Objectifs:
Résumé:
Les pneumopathies aigues bactériennes (PAB) se caractérisent par une inflammation aigue non suppurée, d’origine bactérienne, non tuberculeuse du parenchyme pulmonaire. On abordera ici que les PAB communautaires acquises en ville ou se révélant dans les 48 premières heures d’hospitalisation.
Deux tableaux sont à reconnaître :
L ´étude des pneumopathies revêt un triple intérêt :
Résumé:
La torsion du cordon spermatique est la rotation du testicule autour de l’axe du cordon spermatique provoquant une strangulation vasculo nerveuse résultant en une ischémie du testicule. C’est une affection peu fréquente mais grave parce que menaçant le pronostic vital du testicule. Malheureusement elle est souvent négligée et confondue avec ses diagnostics différentiels notamment l’orchiépididymite. Le but de cette présentation est d’attirer l’attention des praticiens sur cette affection et de les amener à faire à temps le seul geste d’urgence qui est la scrototomie exploratrice afin de sauver le testicule. C’est une urgence dont le pronostic dépend du délai écoulé
Résumé :
La présence de l'adolescence est tellement forte dans la société(occidentale / moderne) qu'on oublie souvent qu'elle n'est pas uneconstante omniprésente dans toutes les cultures et à toutes les époqueshistoriques. Néanmoins, des taches biomédicales et psychosociales(developmental tasks) existent sur le chemin de l'enfance, l'adolescenceet l'âge adulte. Certaines sont universelles. Quelles conséquences pour larecherche en Afrique ?
Résumé:
La maladie et le traitement antiretroviral bouleversent de plusieurs manières l’univers des personnes vivant avec le VIH.
Nous avons effectué une étude transversale allant du 1er Juin 2007 au 30 Novembre 2007 chez les PVVIH sous traitement ARV et suivis au CHU/HJRB d’Antananarivo. Notre objectif était d’évaluer la qualité de vie des PVVIH. Trente un patients ont participés à cette étude, l’âge moyen était de 39,09 ans, les âges extrêmes étaient de 22 et 64 ans. Les hommes étaient les plus représentés avec comme sex-ratio 1,21, la qualité de vie des PVVIH était améliorée sous traitement ARV, la composante physique était plus altéré que la composante psychique avec notre échelle de mesure. Les effets secondaires des ARV, la sensation d’être marginalisé, ainsi que le manque de soutien familial, étaient principalement identifiés comme responsables de la baisse du niveau de la qualité de vie. Nous n’avions pas notés de corrélation directe entre la qualité de vie et la modification de l’activité sexuelle même si 38,7 % des PVVIH avaient choisi l’abstinence totale. Les patients qui déclaraient ressentir un grand bénéfice des ARV avaient également un score élevé de qualité de vie.
Mots clés : VIH/SIDA, antiretroviraux, qualité de vie, effets secondaires, stigmatisation
Allocutions d'ouverture
Conférences
Actualités Continents
Objectifs d'apprentissage:
Résumé:
Le paludisme reste un fardeau pour la santé à Madagascar. Dans les centres de santé de base, 20 % des cas de fièvre sont attribués au paludisme présumé. A l’hôpital, deux tableaux sont habituellement rencontré : la forme simple et la forme grave. Cette dernière est due au Plasmodium falciparum, l’espèce plasmodiale la plus fréquente à Madagascar. Le pronostic dépend de la précocité du diagnostic et de l’adéquation du traitement.
Nous avons réalisé une étude prospective sur une période de 18 mois (01 Mars 2006 au 31 Octobre 2007) dans le service des Maladies Infectieuses au Centre Hospitalier Universitaire d’Antananarivo (CHUA). Les méthodes de diagnostics utilisés étaient la goutte épaisse – frottis mince et le test de diagnostic rapide du paludisme. Les critères de l’OMS en 2000 étaient utilisés pour la définition du paludisme grave.
Durant cette période 1192 patients étaient hospitalisés dans le service des Maladies Infectieuses. Parmi les 108 cas de paludisme confirmés (9,1 % des cas), 44 (3,7 % des cas) étaient de paludisme grave. Le sex-ratio était à 2,14. Les âges extrêmes étaient de 17 et 68 ans avec un âge moyen de 34,7 ans. Parmi les 25 malades qui avaient eu une consultation médicale avant leur admission à l’hôpital, 10 avaient reçu de la quinine à la dose de 600 mg/j en intramusculaire pendant 3 jours. Ces consultations avaient lieu dans les 24 h qui suivaient le début des symptômes dans 14 cas sur 25 (56 % des cas). Seulement, 38,6 % des patients (n=17) étaient arrivés à l’hôpital dans les 72 h qui suivaient le début de leur maladie. Les principaux signes de gravité rencontrée étaient les troubles de la conscience (65,9 %), l’ictère (27,3 %), et les crises convulsives (15,9 %). Une association des 2 ou plus des signes de gravité était présente dans 34,1 % des cas. La quinine était utilisée comme un traitement de choix dans 93,2 % des cas. Au début, le traitement était en perfusion intraveineuse puis par la voie orale au bout de 72 h dans 53,7 % des cas. L’évolution était fatale pour 5 malades dont 2 femmes enceintes. Et deux cas de fièvre bilieuse hémoglobinurique (FBH) étaient rencontrés.
En dehors de l’hôpital, le diagnostic de paludisme est le plus souvent un diagnostic de présomption. Le paludisme grave survient en raison d’un retard de prise en charge, par négligence des patients ou de leur entourage, retard de diagnostic, et traitement non adapté.
Résumé:
La prééclampsie est une pathologie gravidique qui se manifeste par une hypertension artérielle apparue après la 20ème semaine et une protéinurie. Elle est relativement fréquente dans le monde, mais sa prévalence est en moyenne deux fois plus élevée en milieu africain que dans les pays développés. Au CHU de Dakar, elle survient chez 1,4 % des gestantes et concerne 15 % des états hypertensifs associées à la grossesse.
Son origine est clairement établie actuellement : il s’agit d’une anomalie de la placentation qui survient autour de la 12ème semaine d’aménorrhée sous l’influence de multiples facteurs d’ordre génétique (antécédents familiaux), physiologique (âge maternel, primigestité, grossesses multiples), pathologique (antécédent de prééclampsie) et socio-économique. En Afrique, le profil épidémiologique des patientes est habituellement celui d’une primigeste jeune avec une distribution selon l’âge en double bosse autour de 25 ans et de 35 ans. Les formes d’apparition tardive après la 29ème semaine sont les plus fréquentes (80 % des cas). L’appréciation de certains critères maternels (pression artérielle diastolique, diurèse, protéinurie, numération plaquettaire, fonction hépatique) et fœtaux (courbe pondérale, uricémie, quantité et coloration du liquide amniotique, rythme cardiaque fœtal) permet de distinguer 2 formes de prééclampsie : une modérée et une sévère. On observe une nette prédominance des formes sévères (88 %), probablement favorisée par le diagnostic tardif et la mauvaise qualité de la prise en charge pré-hospitalière.
L’évolution se fait généralement vers la guérison maternelle sans séquelles après l’accouchement (75 % de nos patientes). Mais le pronostic global reste très péjoratif à cause des complications maternelles et périnatales. Les complications maternelles sont universelles mais leur fréquence est nettement plus élevée en milieu africain que dans les pays développés. Il s’agit de l’hématome rétroplacentaire et de la crise d’éclampsie qui concernent respectivement 7,5 % et 16,4 % des prééclampsies. L’analyse des facteurs de risque chez nos patientes montre que ces complications sont plus fréquemment associées à la primigestité, à la sévérité de l’hypertension artérielle et à la précocité de survenue de la pré-éclampsie. En ce qui concerne le pronostic périnatal, il est également très péjoratif à cause de la mortalité périnatale élevée (470 pour 1000 naissances) et de la fréquence de l’hypotrophie fœtale (15 %). L’analyse des facteurs de risque de mortalité périnatale montre qu’elle est le plus souvent associée à la prématurité, à l’hypotrophie fœtale et à l’existence de complications maternelles. A long terme, les patientes ayant développé une prééclampsie sont exposées à une récidive au cours de la grossesse suivante (10 % dans notre expérience). Les aspects thérapeutiques sont très controversés aussi bien dans l’utilité et les modalités du traitement anti-hypertenseur que dans les indications d’interruption de la grossesse. Les anti-hypertenseurs d’action centrale comme l’alpha-méthyl dopa et la clonidine sont les plus prescrits (80 % de nos patientes), mais les inhibiteurs calciques sont de plus en plus utilisés dans notre pratique (56 %). Notre attitude obstétricale est apparemment très active avec un taux de 65% de césariennes mais la décision opératoire est souvent posée tardivement et en urgence pour un sauvetage maternel et/ou fœtal. La prévention est une voie d’avenir, mais pour l’instant seul l’acide acétylsalicylique a fait la preuve de son efficacité chez les patientes à haut risque.
Mots clés : Prééclampsie, Hypertension artérielle, Eclampsie, Mortalité maternelle
Objectifs d'apprentissage:
Résumé:
La malnutrition infantile à Madagascar est principalement représentée par les carences d’apport protéino-caloriques, soit sous forme de marasme soit sous forme de kwashiorkor. En 2004, il y a eu 4544 enfants malnutris pris en charge dans les différents Centres de Récupération Nutritionnelle Intensive (CRENI) répartis dans toute l’île. Des décès à un taux de 11% des cas étaient enregistrés durant cette période, ce qui reflète la gravité et la difficulté de prise en charge de cette pathologie dans un pays en développement. Le CRENI du CHU de Mahajanga (CHUM) participe à cette prise en charge où un nouveau protocole thérapeutique national a été instauré par le ministère de tutelle en fin 2007.
Nous nous proposons à présenter le profil épidémio-clinique des enfants malnutris admis au CRENI, tout en décrivant les facteurs de risque et causes de décès. Une étude rétrospective et descriptive est réalisée du 1er janvier au 31 décembre 2007. Les patients inclus dans cette étude ont répondu aux critères d’admission, en particulier le rapport Poids/Taille inférieur à 70% et/ou le périmètre brachial inférieur à 110mm et/ou la présence d’œdème carenciel.
Il y a eu 131 dossiers d’admissions retenus, dont 114 nouveaux cas et 17 cas réadmis durant la même année. Le sex ratio était à 1,07. L’âge variait de 5 mois à 9 ans avec la tranche d’âge la plus importante variant de 13 à 24 mois. Les enfants ayant un rapport P/T inférieur à 70% étaient au nombre de 115 (soit 87,78% des cas). Les enfants avec périmètre brachial inférieur à 110mm étaient au nombre de 61 (soit 46,56%). Nous avons diagnostiqué 105 cas (80,15%) de marasme, 15 cas (11,45%) de Kwashiorkor, et 11 cas (8,39%) de malnutrition mixte.
Le statut vaccinal était correct chez 55% de ces enfants, contre 22,9% puis 22,1% d’enfants incorrectement puis non vaccinés. Ces patients étaient issus d’une fratrie de 1 à 3 enfants chez 68,7% des cas. Les mères avaient un niveau d’instruction ne dépassant pas le primaire chez 58% des cas, tout en étant le plus souvent soit célibataires (15,3%), soit vivant maritalement (55%). Parmi les 91 nourrissons admis, 45,8% étaient nourris au sein.
Il y a eu 81 enfants récupérés de leurs malnutritions (61,8%), 6 enfants adressés auprès d’autres services spécialisés (4,6%), 15 enfants ayant abandonné leur traitement (11,5%), et 29 enfants décédés (22,1%), Parmi ces derniers, il y avait 23 enfants atteints du marasme (17,55%), 3 atteints du Kwashiorkor (2,29) et 3 atteints de malnutrition mixte (2,29%). La durée d’hospitalisation de ces malnutris variait 1 heure à 190 jours, avec un intervalle de 16 à 30 jours chez 32,06% des cas.
Nos résultats ont montré que notre CRENI a enregistré un taux de mortalité plus élevé par rapport au taux national rapporté par le service de nutrition du ministère de la santé. Les enfants atteints du marasme s’avéraient plus vulnérables. Ceci s’explique du fait que leur état clinique à leur admission était gravissime, et que leur état de santé initial était lié au mode de vie de leur famille, et probablement au bas niveau socio-économique du pays.
Mots clés : Malnutrition, CRENI, Mahajanga
Références:
Objectifs d'apprentissage :
Résumé :
Les douleurs abdominales de l’enfant sont un des motifs de consultation et d’hospitalisation les plus fréquents. Elles sont le symptôme de nombreuses affections, médicales (64%) ou chirurgicales (36%), parfois associées.
Ces douleurs se manifestent sous forme plus ou moins frustre ou aiguë, que l’étiologie soit médicale ou chirurgicale. Elles posent essentiellement un problème de diagnostic : urgence mettant en jeu le pronostic vital ou fonctionnel d’un organe, simple constipation, maladie exceptionnelle, causes psychologiques ? Leur étiologie, variant avec l’âge et le contexte géographique, reste méconnue 1 fois sur 2.
L’approche d’un syndrome abdominal est sensiblement la même, que l’étiologie soit médicale ou chirurgicale; l’analyse sémiologique et l’examen clinique étant les étapes essentielles. Le choix des explorations paracliniques doit être justifié ; et leur coût est à prendre en considération.Devant un abdomen douloureux de l’enfant, les pièges sont nombreux. Le praticien doit avoir tous ses réflexes, un sens clinique aigu et raisonner comme un pédiatre et comme un chirurgien, en mettant en oeuvre un esprit de synthèse.
Contact : sylvia.anoma@aviso.ci
Objectif d'apprentissage :
Résumé :
La santé publique est la science et l'art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et d'améliorer la santé et la vitalité mentale et physique des individus. Ceci par le moyen d'une action collective concertée visant à assainir le milieu , lutter contre les maladies, et mettre en oeuvre des mesures sociales adéquates. Elle s'appuie sur un certain nombre de notions de bases indispensable pour apprendre et comprendre l'exercice de la médécine. Ces notions constituent un véritable outil mathématique utile à tout médecin, et elles doivent être le creuset de notre action quotidienne.
Nous tenterons tout au long de cet exposé de repondre aux questions suivantes:
Objectifs d'apprentissage :
Résumé :
Cette étude prospective et descriptive qui s’est étendue de Juin 2007 à Décembre 2007 (six mois) dans le service de chirurgie A de l’Hôpital National du Point G, au Mali, avait pour objectif d’analyser les activités de drainage thoracique percutané dans le service de Chirurgie A.
L’étude a porté sur quarante (40) malades. On note une prédominance masculine avec un sexe ratio de 2,07 et une prédilection pour la tranche d’âge de 30 à 39 ans. Toutes les couches sociales sont touchées, le faible niveau socio économique est un facteur favorisant car 25 % de nos malades sont des ménagères. Avant l’admission dans le service de Chirurgie A pour drainage Quatorze (14) de nos malades soit 35 % on bénéficié d’au moins une ponction d’évacuation dans leur service d’origine. Le jour moyen d’hospitalisation était de 7,5 jours avec des extrêmes allant de 0 à 30 jours. La principale indication de drainage était les pyopneumothorax soit 27,5% de nos malades. L’espace le plus drainé était le 4 EICD. 80% de nos malades sont guéris sans séquelle. Le coût moyen variait entre 38.500 et 92.000 F CFA.
Objectifs d'apprentissage :
Résumé :
Les fentes labiales et labio-palatines sont les plus fréquentes malformations de la face. Les formes anatomiques sont variées ainsi que les techniques opératoires. Le calendrier thérapeutique est différent d’une équipe à l’autre.
Cette malformation est traitée en Côte d’Ivoire depuis 1969. De 1989 à 2004, 287 enfants ont été traités. Au plan épidémiologique tous les groupes ethniques de notre pays sont concernés, la sex-ratio était de 1.25, la consanguinité a été retrouvée dans 5,5% des cas et les formes familiales dans 1,39% des cas.
Les formes labiales ou labiopalatines unilatérales étaient les plus fréquentes (81,14%) et le côté gauche était atteint dans 71,14% des cas.
Les résultats du traitement plastique de la lèvre jugés selon les critères de l’Eurcleft sont satisfaisants, mais les prises en charge orthophonique et orthodontique restent à améliorer par une étroite collaboration entre les intervenants (Chirurgiens pédiatres, orthophonistes orthodontistes, généticiens, Oto-rhino laryngologistes).
Documents concernant la Méthode des Jours Fixes:
Objectifs d’apprentissage :
Résumé :
La Méthode des Jours Fixes® (MJF), méthode simple et efficace de planification familiale basée sur la connaissance de la fécondité, est une approche novatrice visant à répondre à un besoin non satisfait. Elle a été mise au point et testée par les chercheurs de l’Institut pour la Santé Reproductive de Georgetown University, Washington DC. Les résultats de l’étude d’efficacité indiquent que les femmes peuvent utiliser la méthode de manière correcte et qu’elle était efficace à plus de 95%—rentrant bien dans la fourchette de nombreuses autres méthodes. Cette méthode aide les programmes à élargir les options en matière de PF et de répondre à la demande pour une méthode naturelle, simple et efficace qui est facilement intégrable dans une variété de programmes de prestation de service publics ou privés. Ce cours est une occasion de donner une orientation sur cette méthode. Les femmes ayant des cycles menstruels qui durent de 26 à 32 jours peuvent utiliser la MJF pour prévenir la grossesse en évitant les rapports sexuels non protégés du 8e au 19e jour de leur cycle. La Méthode des Jours Fixes utilise le Collier du Cycle®, collier de perles colorées, qui aide une femme à suivre les jours de son cycle, à savoir les jours où elle peut tomber enceinte ainsi que la durée de ses cycles. Intégrée parmi les autres méthodes, le conseil sur la MJF suit l’approche utilisée pour offrir les méthodes de PF. Une fois que la méthode est choisie par le client, le prestataire EVALUE si la méthode est indiquée pour la femme, INFORME le couple de la manière dont fonctionne la méthode et SOUTIENT l’utilisation au sein du couple. La méthode peut-être offerte aussi bien au niveau des Formations Sanitaires qu’au niveau de la Communauté. L’introduction de la méthode a été faite par des programmes dans certains pays en Amérique Latine, Asie et en Afrique et se trouve maintenant dans une phase de la mise à grande échelle dans les pays.
On en parle sur Afriqu'Echos...