jeudi 25 septembre 2008

Les cardites rhumatismales infracliniques

  • Enseignant: Prof. Jean-Claude PECHERE (Genève, Suisse)
  • Date et heure du cours: jeudi 25 septembre 2008 à 10h TU
  • Lien pour accéder au cours: http://www.dudal.net/dudal/apps/jws/uiclient?/raft/suisse/20080925_1000
  • Lien pour suivre la discussion : http://www.dudal.net/dudal/apps/jws/uiclient?/raft/suisse/20080925_1100
  • Auteurs: Jean-Claude Pechère (Université de Genève), Sabbah Fadouache(Universitéde Marrakech) Mohamed Bouskraoui (Université de Marrakech), Naima Fdil (Université de Marrakech) et Khaled Zdeg (Université de Marrakech).
  • Contexte: Le rhumatisme articulaire aigu a pratiquement disparu dans le monde développé, mais reste prévalent dans de nombreuses régions pauvres du monde : 15,6 millions de malades, 470.000 nouveaux cas annuels, et 233.000 décès attribués. Certaines régions et ethnies sont particulièrement frappées, comme les aborigènes du nord de l’Australie, les maoris néozélandais et les sri lankais. Au Maroc, l’incidence annuelle était de 48 nouveaux cas en 2002, en légère croissance au cours des 10 dernières années : il y a plus de RAA par angine en ville (72/6202/100.000) qu’à la campagne (27/5202/100000), mais plus de cardite par cas de RAA à la campagne qu’en ville.
  • Etude: Nous avons procédé à un examen clinique standardisé de 734 enfants asymptomatiques,fréquenant la même école dans un oasis du sud marocain. Nous avons effectué 596 prélèvements de gorge pour recherche du streptocoque du groupe A (positivité : 35%). Nous avons pratiqué 335 échocardiographies, pour découvrir 17 cardites considérées comme rhumatismales et 3 comme possiblement rhumatismales, soit une prévalence de 2,32% sur l’échantillon total des 734 enfnnts examinés. Seuls deux de ces cas avait des signes auscultatoires d’atteinte cardiaque (prévalence : 0,272%). Les critères échographiques de cardite ont été : une régurgitation d’au moins un centimètre, à au moins 2,5 m/s au pic, holosystolique ou holodiastolique, vue sur deux plans au moins) et/ou un épaississement valvulaire marqué. Cette étude confirme des observations similaires (haute sensibilité de l’échocardiographie et prévalence élevée de cardites rhumatismales), faites au Cambodge et au Mozambique (Marijon E et al. NEJM ; 2007 ; 357 :470-6). Les lieux de vie des enfants ont été analysés, au moyen de l’interrogatoire des parents à l’aide d’un questionnaire standardisé, et les demeures des enfants atteints de cardite ont été systématiquement visitées. Partout, des facteurs favorisants d’infections streptococciques ont été identifiés : utilisation de feu de bois dans les cuisines sans évacuation des fumée, couchage sur le sol avec ou sans matelas, partagé par toute la famille, promiscuité, absence d’eau courante, de lieu de rangement,de lieu de toilette approprié, mauvaise isolation thermique des pièces d’habitation. Par des questions ciblées aux parents, notre étude montre aussi que l’échec de la campagne nationale pour une meilleure prise en charge des angines s’explique au moins en partie par des aspects logistiques : accessibilité du centre de santé, ruptures de stock, lassitude des enfants vis-à-vis des injections douloureuses répétées de benzathine pénicilline, concurrence avec un traitement traditionnel agréable à prendre.
  • Conclusions : 1) L’échocardiographie détecte 10 fois plus de cardites rhumatismales que l’auscultation. 2) La prévalence de la cardite rhumatismale doit être revue à la hausse avec les conséquences médicales, économiques et sociales que cela suppose 3) La prophylaxie primaire des angines telle qu’elle est pratiquée au Maroc, qui suit les recommandations de l’OMS (benzathine pénicilline…) est incapable d’éradiquer les cardites rhumatismales. 4) Nous envisageons la mise en place d’une prévention primordiale, c'est-à-dire de mesures d’hygiène susceptible de réduire la prévalence des angines. 5) Les enfants porteurs de cardites sont suivis longitudinalement pour assurer le suivi et la validation ultérieure des critères échographiques.

Torsion du cordon spermatique: conduite à tenir

Résumé:
La torsion du cordon spermatique est la rotation du testicule autour de l’axe du cordon spermatique provoquant une strangulation vasculo nerveuse résultant en une ischémie du testicule. C’est une affection peu fréquente mais grave parce que menaçant le pronostic vital du testicule. Malheureusement elle est souvent négligée et confondue avec ses diagnostics différentiels notamment l’orchiépididymite. Le but de cette présentation est d’attirer l’attention des praticiens sur cette affection et de les amener à faire à temps le seul geste d’urgence qui est la scrototomie exploratrice afin de sauver le testicule. C’est une urgence dont le pronostic dépend du délai écoulé

jeudi 18 septembre 2008

Les défis internationaux et leurs réponses au niveau régional en matière de la santé des adolescents

Résumé :
La présence de l'adolescence est tellement forte dans la société(occidentale / moderne) qu'on oublie souvent qu'elle n'est pas uneconstante omniprésente dans toutes les cultures et à toutes les époqueshistoriques. Néanmoins, des taches biomédicales et psychosociales(developmental tasks) existent sur le chemin de l'enfance, l'adolescenceet l'âge adulte. Certaines sont universelles. Quelles conséquences pour larecherche en Afrique ?

Tolérance des ARV dans une population de VIH suivi à Befelatanana

Résumé:
La maladie et le traitement antiretroviral bouleversent de plusieurs manières l’univers des personnes vivant avec le VIH.
Nous avons effectué une étude transversale allant du 1er Juin 2007 au 30 Novembre 2007 chez les PVVIH sous traitement ARV et suivis au CHU/HJRB d’Antananarivo. Notre objectif était d’évaluer la qualité de vie des PVVIH. Trente un patients ont participés à cette étude, l’âge moyen était de 39,09 ans, les âges extrêmes étaient de 22 et 64 ans. Les hommes étaient les plus représentés avec comme sex-ratio 1,21, la qualité de vie des PVVIH était améliorée sous traitement ARV, la composante physique était plus altéré que la composante psychique avec notre échelle de mesure. Les effets secondaires des ARV, la sensation d’être marginalisé, ainsi que le manque de soutien familial, étaient principalement identifiés comme responsables de la baisse du niveau de la qualité de vie. Nous n’avions pas notés de corrélation directe entre la qualité de vie et la modification de l’activité sexuelle même si 38,7 % des PVVIH avaient choisi l’abstinence totale. Les patients qui déclaraient ressentir un grand bénéfice des ARV avaient également un score élevé de qualité de vie.

Mots clés : VIH/SIDA, antiretroviraux, qualité de vie, effets secondaires, stigmatisation

jeudi 11 septembre 2008

La recherche en santé publique

Evaluation du statut nutritionnel

jeudi 4 septembre 2008

Conférences OMS-Université de Genève sur l'hygiène hospitalière à l'hôpital central de Yaoundé

Effet des méthodes de contraception hormonales sur le métabolisme osseux