jeudi 28 mars 2013

Expérience d'élimination de TME de VIH a l'unité mère-enfant de l'Hôpital Régional de Moundou

jeudi 21 mars 2013

Aspects épidémiologiques des cancers du sein

La prise en charge de la dénutrition du sujet âgé

jeudi 14 mars 2013

VIH , prévention de la transmission mère enfant

Le pied diabétique : aspects préventifs

jeudi 7 mars 2013

Un cas de pseudo kyste surinfecté compliquant une pancréatite aigüe sévère

  • Enseignant: Dr HARIOLY Nirina (Madagascar)
  • Date et heure du cours: Jeudi 07 mars 2013 à 10h00 GMT
  • Lien pour accéder au cours:
    http://raft.unige.ch:80/dudal/apps/jws/uiclient?id=899493
  • Résumé du cours: Objectif : Seules 20 p.100 des cas de pancréatite aigüe sévère vont évoluer dans des formes compliquées. D’après la Conférence d’Atlanta 2 types de complications sont décrites. L’une précoce durant les 14 premiers jours se manifestant par une réponse inflammatoire exagérée aboutissant à une défaillance multiviscérale. L’autre tardive entre la deuxième et la troisième semaine d’évolution par surinfection de nécrose intéressant 40 à 70p. 100 des cas sévères. Ce cas clinique permet d’identifier les points clés du diagnostic et du traitement puis déterminer la place de l’antibiothérapie dans la prise en charge actuelle de la pancréatite aigüe sévère. Observation: Il s’agissait d’un homme de 38 ans référé pour épigastralgie transfixiante, diabétique non insulinodépendant, éthylique majeur. A l’entrée il présentait un tableau de déshydratation intracellulaire secondaire à une hyperosmolarité plasmatique (Glycémie: 43,8 mmol/L, Natrémie: 153 mmol/L, Kaliémie: 3,8 mmol/L) avec un bon état hémodynamique et une diurèse conservée. Le reste des examens cliniques était sans particularité. La biologie des premières 24 heures révélaient une lipasémie à 615 UI/L, une Hypertransaminasémie (ASAT: 33; ALAT: 43), une hyperazotémie à 6 mmol/L avec hypercréatininémie à 91 µmol/L. Le scanner réalisé à J3 d’hospitalisation montrait un kyste du pancréas. La confrontation des arguments cliniques, biologiques et tomodensitométrique était en faveur d’une poussée de pancréatite aigüe. A ce stade de la maladie notre prise en charge n’était qu’à visée symptomatique. Mais l’apparition d’un état fébrile à J5 d’évolution appuyée par une élévation du CRP nous orientait vers une surinfection de liquide intrakystique ou une extension de nécrose. Ce qui nous amenait à instaurer une triple antibiothérapie probabiliste associant imidazolé-quinolone-aminoside, aussi de décider d’une laparotomie à type de dérivation kysto-pancréatico-digéstive. Conclusion : Poser le diagnostic de PA sévère n’est pas toujours une évidence médicale. Si le dosage du CRP est prédictif de sévérité ; l’examen tomodensitométrique est un élément clé du diagnostic. La place de l’antibiothérapie varie selon les écoles contrairement à la chirurgie dont l’indication est restreinte. Dans tous les cas, il faut privilégier une nutrition entérale précoce.

La cellule cancéreuse