- Enseignant: Dr. Shelly Abdool (OMS, Genève)
- Date et heure du cours: jeudi 17 décembre 2009 à 10h TU
- Lien pour accéder au cours: http://www.dudal.net/dudal/apps/jws/uiclient?/raft/suisse/20091217_1000
E-diabète : une collaboration UNFM/ RAFT et leurs partenaires (Sanofi .. )
E-diabète : une collaboration UNFM/ RAFT et leurs partenaires (Sanofi .. )
E-diabète : une collaboration UNFM/ RAFT et leurs partenaires (Sanofi .. )
E-diabète : une collaboration UNFM/ RAFT et leurs partenaires (Sanofi .. )
Une collaboration UNFM/ RAFT et leurs partenaires
Une collaboration UNFM/ RAFT et leurs partenaires
Lancement des cours e-diabète , une collaboration UNFM/ RAFT et leurs partenaires
Résumé:
Il s’agit d’une maladie virale aigue ,qui dure d’une à quatre semaines et survient en Afrique de l’ouest .elle a été découverte pour la 1ere fois dans les années 1950 au Nigeria .
Nous rapportons ici un cas ayant été prise en charge à la polyclinique le lac tele de Bamako au Mali ,chez un ressortissant Britannique de 24 ans
il avait présenté un épisode de diarrhée qui s’est vite amélioré par administration d’anti diarrhéique, mais devant l’apparition de vomissements et de faiblesse généralisée il a été admis à la polyclinique le lac tele de Bamako le 10/02/2009.
A l’entrée en plus des signes sus évoqués on notait une légère altération de l’état général et des signes de déshydratation .
Le patient a été ainsi hospitalisé pour suspicion d’accès palustre et a reçu un traitement anti palustre en perfusion .
Un Bilan a été fait avec notamment :
Une Goutte épaisse qui est revenue positive
Une sérologie Widal et Félix qui est revenue négative
Une glycémie à jeun qui est revenue normale à 4, 65
Une Numération formule sanguine normale en dépit d’une hyperleucocytose Neutrophile
Une sérologie H I V négative
A l’issue de 3 jours d’hospitalisation les vomissements se sont estompés de même que les céphalées, avec une légère amélioration de l’état général et reprise de l’appétit.
le lendemain 17 /02/2009 le malade a été évacué au Collège hospitalo Universitaire de Londres sur sa demande .
C’est de là qu’il est décédé dans un tableau de collapsus cardio vasculaire .
A l’issue de l’autopsie il s’est agit d’une fièvre de lassa.
La fièvre hémorragique virale de Lassa est due à un virus à ARN.
Il s’agit du 1er cas décrit au Mali ,pourtant elle sévit de façon endémique en Guinée (Conakry), au Libéria, en Sierra Leone et dans certaines régions du Nigeria .
D'après certaines études, il y aurait en Afrique de l'Ouest entre 300 000 et 500 000 cas par an, dont 5 000 mortels. Le taux de létalité est de 1 %, mais il atteint 15 % chez les patients hospitalisés. Dans les cas mortels, le décès survient en général 14 jours après l'apparition des symptômes. Cette maladie est particulièrement grave lorsqu'elle se produit en fin de grossesse : au troisième trimestre, la mère décède ou perd son enfant dans plus de 80 % des cas.
Le traitement spécifique à l'aide de la « ribavirine » est efficace s'il est administré au début de l'évolution clinique de la maladie. Rien ne permet à ce jour d'affirmer que ce médicament ait une quelconque utilité en prophylaxie post-exposition.
La fièvre hémorragique de lassa est une maladie à symptomatologie variable et peu connue dans nos contrées ;son évolution est pourtant foudroyante ainsi il serait souhaitable que Les familles et les soignants prennent soin d'éviter tout contact avec le sang et les liquides corporels d'un malade. Les techniques de soins en isolement suffisent sans doute à se prémunir de la transmission dans la plupart des circonstances. Toutefois, pour plus de sûreté, certaines précautions spécifiques seront prises pour isoler les cas suspects de fièvre de Lassa, notamment le port de vêtements de protection, masque, gants, tabliers, protection du visage, et stérilisation systématique du matériel contaminé .
Mots clés: Fièvre de Lassa, Maladie virale, Polyclinique Lac Tele
Résumé:
Le diagnostic d’une infection ostéo- articulaire repose notamment sur l’identification du microorganisme par ponction articulaire ou la biopsie osseuse. L’hémoculture et le prélèvement au niveau d’une porte d’entrée éventuelle constituent des arguments bactériologiques indirects. Ces étapes peuvent être difficiles en absence de plateaux techniques performants et accessibles à la population: de la technique de prélèvement aux examens bactériologiques (examen direct et culture, hémocultures et antibiogramme).
A Madagascar et comme dans d’autres pays émergents, ces moyens d’investigations bactériologiques sont très limités. De plus, le faible pouvoir d’achat de la population oblige à la prescription d’antibiotiques les plus accessibles. La prise en charge des patients doit ainsi s’adapter aux situations réelles d’exercice des médecins, tout en se basant sur les recommandations internationales qui sont bien codifiées, tant sur le plan diagnostique que thérapeutique. Nous avons réalisé une mini- série visant à modéliser une stratégie de prise en charge des infections ostéo- articulaires chez l’adulte, en tenant compte des difficultés d’isolement des germes et de la disponibilité des antibiotiques dans les pays émergents. Au terme de cette étude, nous conseillons l’association ceftriaxone/ ciprofloxacine IV, relayée par oxacilline/ ciprofloxacine peros en absence de facteurs de risques particuliers pour une infection spécifique.
1- Dysraphies
Objectifs :
Résumé :
Les Dysraphies sont des malformations congénitales dues à une anomalie de fermeture du tube neural. C’est une pathologie rare chez le Noir Américain, mais probablement sous estimée en Afrique subsaharienne. Une étude à Yaoundé montre une incidence de 2 cas pour 1000 naissances. Le spina bifida représente 73% du cas, suivi de l’encéphalocèle 21% et l’anencéphalie 5%.
Le traitement est essentiellement chirurgical. Environ 26% seulement de nouveau-nés bénéficient d’un traitement chirurgical dans une étude faite à Yaoundé. La prévention dans les pays Nord Américains consiste à une supplémentation ou une fortification des aliments en acide folique alors qu’en Europe, il s’agit le plus souvent d’une interruption volontaire de la grossesse affectée.
Auteur: Prof. Vincent DJENTCHEU
2- Traitement de l'encephalocèle:
Les encéphalocèles font partie des défauts du tube neural concernant l'extrémité céphalique de l'embryon.
Contrairement aux malformations type spina bifida aperta (SBA) et anencéphalie, elles ne résultent pas d'une défaut de fermeture du tube neural mais, selon les plus récentes hypothèses d'un défaut d'apoptose lors de la formation de l'encéphale, spécialement si l'on considère des encéphalocèles antérieures ou sincipitales (correspondant a un défaut au niveau du neuropore antérieur).
Les formes médianes sont les plus fréquentes avec une incidence plus ou moins égale dans les divers groupes ethniques à l'exception des encéphalocèles antérieures qui sont nettement plus fréquentes en Asie du Sud-Est. Les encéphalocèles postérieures sont grevées d'un taux plus élevé d'hydrocéphalie et leur pronostic sur le plan du développement neurologique est moins bon que pour les formes antérieures, eu égard particulièrement à l'importance de leur taille et de leur contenu en matière cérébrale.
Sur le plan chirurgical, une fermeture étanche de l'enveloppe durale est impérative après résection de l'encéphalocèle et de son contenu cérébral dysplasique, non fonctionnel.
Les principes de reconstructions crânio-faciales soit par abord neurochirurgical ou par voie trans-faciale pour les formes antérieures sont démontrées
Auteur: Prof. Benedict RILLET
Objectifs :
Résumé :
Les neuroparasitoses cérébrales sont des affections liées à l’atteinte du cerveau par les parasites. Ces atteintes sont plus ou moins fréquentes selon le tropisme naturel du parasite pour le système nerveux central (paludisme, trypanosomoses) ou le terrain (toxoplasmose et immunodépression).
Après avoir rappelé la physiopathologie de ces neuroparasitoses cérébrales nous indiquerons les méthodes d’imagerie médicale qui permettent leur étude, ensuite nous décrirons en imagerie les aspects des formes fréquentes dans notre pratique quotidienne entre autres la toxoplasmose et la cysticercose. Les affections dont les lésions élémentaires donnent le change avec celles des neuroparasitoses seront discutées.
Bien que non spécifiques les aspects en imagerie varient en fonction de la cause. Ces affections qui sont fréquentes dans nos contrées méritent d’être connues et documentées en imagerie médicale pour améliorer la prise en charge globale des parasitoses.
L’amélioration de nos plateaux technique est indispensable pour atteindre cet objectif.
Objectifs pédagogiques :
Résumé :
Dans cette étude prospective, nous avons suivi cliniquement et radiologiquement 22 patients (14 hommes et 8 femmes) ayant subi une arthrodèse de la hanche sur une période de 3 ans selon une technique innovante et un nouveau matériel : la plaque antérolatérale. 10 des ces cas étaient des coxarthroses d’origine tuberculeuse et 6 secondaires à la nécrose aseptique de la tête fémorale. Au moment de l’intervention, les patients avaient un âge moyen de 25,8 ans. La douleur est disparue chez tous les patients. Du point de vue radiologique tous ont consolidé sauf un qui a présenté une ankylose fibreuse indolore. Tous les patients ont pu reprendre leur activité, ils peuvent tous marcher sur une distance de plus d’un km et s’assoirent sur une chaise ordinaire pendant plus d’une heure de temps sans problème. Les patients sont satisfaits de leur opération. En dépit de désavantages vis-à-vis des articulations adjacentes et de certains actes de la vie quotidienne, tous les opérés jugeaient leur état tout à fait satisfaisant.
Résumé :
En psychiatrie, la dépression est un vocable vague qui a au moins trois significations. Elle peut survenir à tout moment de l’existence, mais son incidence est maximum dans les classes d’âge moyennes.
La dépression a fait l’objet d’une étude rétrospective à partir des dossiers de patients hospitalisés dans le service de Psychiatrie de l’H.J.R.B, durant le premier semestre 2007 du
(1er janvier 2007 au 30 juin 2007), 28 cas ont été colligés, caractérisés surtout par des dépressions névrotiques (42,8%) et à prédominance féminine (78,6%). Cette étude a permis de tenter d’élucider le concept de dépression, et à Madagascar par contre, la dépression de l’enfant mériterait d’être connue de tout médecin.
Nous avons choisi ce thème en raison de son intérêt pratique et de sa lourde charge de morbidité. En effet, nous avons remarqué que les états dépressifs sont fréquents et ce d’autant plus que le vocable peut désigner selon les cas, un symptôme, un syndrome ou une maladie. Ce travail vise un double objectif :
-élaborer un guide séméiologiqu
-établir une orientation thérapeutique
Mots-clés : Dépression. Concept vague. Symptôme. Syndrome. Entité pathologique