- Enseignant: Dr. Zamane (Ouagadougou, Burkina Faso)
- Date et heure du cours: jeudi 23 décembre 2010 à 9h TU
- Lien pour accéder au cours: http://www.dudal.net/dudal/apps/jws/uiclient?/raft/burkinafaso/20101223_0900
Résumé :
La mortalité liée au pré éclampsie et ses complications représente 6 p. 100 des décès maternelles au Royaume-Uni et 2,2 p. 100 en France Concernant le pronostic des nouveau-nés de mères pré-éclamptiques, la morbidité et la mortalité sont essentiellement corrélées à l’âge gestationnel et au retard de croissance intra-utérin (RCIU). L’objectif de cette étude est de déterminer les indicateurs prédictifs de pronostics au cours du pré éclampsie.
C’est une étude rétrospective transversale descriptive couvrant l’année 2007, effectuée dans le Centre Hospitalier Universitaire Groupe Hospitalier Mère Enfant Gynécologie Obstétrique Befelatanana (CHUA – GHME - GOB). Elle concerne toutes les femmes et les nouveaux nés de femmes diagnostiquées pré éclamptiques avec des dossiers complets ayant accouchée dans le Centre.
Cent quatre vingt treize femmes pré éclamptiques ainsi que leur nouveau né avaient été recensés. Concernant le devenir de la grossesse, les multipares avaient donné naissance à des prématurés dans 61,9% des cas (p = 0,004). Les femmes pré éclamptiques sans consultation prénatale (CPN) avaient accouché avant terme pour la grande majorité (80%) (p = 0,02). Plus l’intervalle intergénésique augmentait, plus la grossesse arrive à terme. Pour le devenir de l’enfant, les femmes pré éclamptiques ayant bénéficié au moins d’une CPN avait donné beaucoup plus de naissances vivantes (79,8 %) que celles sans CPN (50.0 %) (p = 0,003). Plus l’intervalle intergénésique augmentait plus la mortalité infantile diminue (P = 0,01) Pour ce qui est du pronostic maternel, l’âge n’avait pas d’influence sur l’issu de la mère. La totalité des primipares était guérie sans séquelles. Les femmes pré éclamptiques ayant bénéficié de CPN avait une bonne évolution. Le décès maternel avait tendance à diminuer avec l’intervalle inter génésique.
L’âge de la mère ne semble avoir aucun influence aussi bien sur le devenir de la mère que du nouveau né. La primiparité, l’intervalle intergénésique espacé, et un meilleur suivi de la grossesse sont les facteurs de bon pronostic. La promotion de la CPN constitue un objectif médical absolu
Resumé:
Le risque thromboembolique global postopératoire est la résultante de deux facteurs : celui lié au patient et celui lié à l’intervention chirurgicale.
Plusieurs recommandations dont les données reposent sur de nombreuses études et méta-analyses publiées sont disponibles actuellement pour la prise en charge de ce risque thromboembolique.
L’objectif de la prévention est d’empêcher la formation du thrombus ou du moins son extension. La première méthode de prévention est la mobilisation précoce du patient avec déambulation mais si cela n’est pas encore possible, deux types de prophylaxies peuvent être utilisées : la prophylaxie mécanique et celle médicamenteuse.Trois familles d’anticoagulants oraux sont utilisées en prophylaxie médicamenteuse : les antivitamines K, les héparines et les nouveaux antithrombotiques oraux
Mots clés: anticoagulants, prévention, orthopédie, traumatologie, thromboembolique.
Résumé :
La Polyarthrite Rhumatoïde constitue un problème de santé publique majeur car la moitié des patients vont être obligé d’arrêter leur travail dans 5ans en absence de traitement. Le but de notre étude est de connaitre l’expérience du service de rhumatologie face à cette pathologie handicapante. Il s’agissait d’une étude rétrospective faite dans le service de Rhumatologie du CHU Befelatanana pendant 4 ans. Les paramètres étudiés étaient : paramètres démographiques, clinico-biologiques, immunologiques, radiologiques, thérapeutique. Nous avons utilisés les nouveaux critères d’ACR/EULAR 2009. Quatorze patients sont retenus. Le sex ratio était de 0,4. Quatre vingt cinq pour cent des patients avaient moins de 60 ans. La polyarthrite des mains constituaient le motif de consultation dans 92,9% des cas. La raideur matinale était précisée chez 42,9% des cas seulement. Le FR était positif chez 64,3 % des cas. On notait une érosion articulaire chez 37,4% des cas. Seulement 28,6% des cas remplissaient les critères de l’ACR 1987. Plus de 71,4% des cas recevaient le methotrexate comme traitement de fond.
Mots clés : arthrite des mains, érosions articulaires, facteur rhumatoïde, rhumatologie
Auteurs: Rakotonirainy OH, Ralandison S, Rakotoarivelo HN, Rakotoharivelo H, Ranaivo IM, Rapelanoro Rabenja F
Résumé:
Très peu de recherche a été faite sur la discrimination survenue en milieu médicale.
A l’aide des questionnaires, nous avons réalisé une étude rétrospective, multicentrique, descriptive et analytique réalisée entre février et août 2009 dans 17 centres hospitaliers (publics et privés) de Madagascar.
Trente six pour cent des PVVIH de notre étude ont été confronté au moins une fois de discrimination en milieu médical. Le sexe ratio est de 1. L’ancienneté de la séropositivité et le niveau d’instruction semblent jouer un rôle dans la discrimination. Les paramédicaux étaient les professionnels de santé les plus discriminants selon les PVVIH (53%). L’impact de la discrimination s’est traduit par le refus de soins médicaux et le non partage du statut sérologique. La principale cause de ce refus était la peur d’être discriminé. La méconnaissance des modes de transmission du VIH était la cause principale de la discrimination en milieu médical selon les PVVIH. Les actes discriminatoires par les professionnels de santé sont multiples telle l’utilisation de matériels différents, le refus de soigner. Presque la moitié de professionnels de santé (47%) surtout les paramédicaux et les dentistes n’ont pas pu répondre correctement aux questions à choix multiples sur la transmission du VIH.Comme ça a été constaté dans plusieurs pays, la discrimination des PVVIH en milieu médical est une réalité à Madagascar. La lutte contre la discrimination doit figurer dans la stratégie nationale de lutte contre la propagation de l’infection à VIH à Madagascar
Mots-clés : discrimination-PVVIH- milieu médical- Madagascar
Auteurs: ANDRIANASOLO RL, RAKOTOARIVELO RA, ANGIJIRO PG, RANDRIA MJD, RAPELANORO RABENJA F
Résumé :
Le blast oculaire se définit par des lésions oculaires provoquées par des explosifs. C’est un phénomène rare mais grave par les pertes fonctionnelles et organiques qu’il peut engendrer. Il atteint les hommes jeunes, et constitue un accident professionnel. Les objectifs de ce travail sont de rapporter trois cas de blast oculaire, de sensibiliser sur la gravité de ce phénomène et de prévenir l’apparition de cet accident. Le premier patient est un homme de 30 ans, ouvrier dans une carrière, polytraumatisé. Il a des corps étrangers cornéens pour l’œil droit et un éclatement de l’oeil gauche. Ces lésions sont associées à une fracture calcanéenne et des plaies du cuir chevelu et du membre inférieur. Le deuxième patient s’agit d’un homme de 33 ans, ouvrier, polytraumatisé par erreur de manipulation des explosifs. Il a présenté un éclatement de l’œil droit et pour l’œil gauche une plaie cornéenne et des corps étrangers multiples. Des plaies et écorchures de la face et du corps sont associées à ces lésions. Le troisième patient est un homme de 20 ans, ouvrier, présentant un traumatisme oculo-facial par défaut d’abri lors de l’explosion. L’examen a montré au niveau de l’œil droit des corps étrangers et une cataracte post-traumatique, une forte contusion de l’œil gauche. Ces lésions oculaires sont associées à des écorchures de la face et des mains. Après des interventions chirurgicales parfois lourdes, nous n’avons que des résultats peu brillants à cause de la gravité des lésions.
Le blast oculaire est grave par la perte fonctionnelle et définitive qu’il peut engendrer. Il se passe fréquemment dans le lieu professionnel. La réglementation du lieu de travail est primordiale afin de prévenir ce fléau. La prise en charge multidisciplinaire est indispensable.
Mots-clés : blast oculaire, explosifs, accident professionnel